mardi 30 janvier 2007

Lettre du chef par intérim

Bonjour,

Le Québec doit présentement faire des choix qui seront déterminants pour l'avenir de notre nation. L'état actuel de la société québécoise est lamentable. Le français est de moins en moins présent, la culture québécoise est menacée par le multiculturalisme canadien ainsi que par les accommodements supposément raisonnables, la cohésion sociale diminue constamment et notre économie est de plus en plus faible. Un nouveau parti, le Parti de l'Unité Nationale du Québec propose de remédier à la situation avec des mesures draconiennes et courageuses dans l'intérêt des Québécois. Notre parti entend réunir les nationalistes de toutes les tendances autour d'une plate-forme commune. Je vous invite à prendre connaissance du programme politique provisoire ci-joint en entier qui pourra être modifié en temps et lieu. Si vous adhérez à l'ensemble des idées proposées, nous vous invitons à joindre notre groupe politique pour la formation officielle du parti. Votre contribution ou tout s'implement votre soutien serait grandement apprécié. Pour des commentaires, des questions ou offrir votre collaboration , je vous invite à me recontacter à l'adresse suivante: chef_du_punq@hotmail.com .

Programme politique provisoire

Introduction

Depuis quelques décennies, le Québec semble se diriger vers une impasse. Nos entreprises sont de plus en plus vendues à des étrangers, le français est de moins en moins parlé, les immigrants ne s’intègrent pas à la culture québécoise, nos ressources naturelles sont pillées par des multinationales américaines, la culture québécoise ne prend pas la place qui lui revient et la classe moyenne s’appauvrit de plus en plus… Aucun parti ne semble prêt à défendre les intérêts du Québec. Le PQ veut défendre le français mais il n’entend pas prendre des dispositions particulières pour le faire et il veut faire la souveraineté politique du Québec sans le libérer de la tutelle économique étrangère. L’ADQ propose bien de défendre la culture québécoise mais il veut détruire le système social de notre nation et donc appauvrir la majorité des Québécois. Le PLQ tient à maintenir le Québec dans la fédération dans les conditions actuelles et sert davantage les intérêts du gouvernement canadien. Québec solidaire ne propose que de diminuer le pillage des entreprises étrangères en nationalisant certains secteurs. Cela ne règlera pas le problème et appauvrira le Québec car il sera moins productif. Donc, il est plus que jamais nécessaire de créer un parti qui apportera de véritables solutions et qui travaillera dans l’intérêt du Québec. Le présent programme politique, présenté sous forme d’essai, offre des solutions innovatrices pour que le Québec puisse s’épanouir pleinement et ce dans le cadre d’un véritable nationalisme à caractère humain.

1. La langue française

La langue est l’un des éléments les plus important d’une culture. Or, le français est en régression au Québec, plus particulièrement à Montréal. Il faut donc remettre le français au premier plan pour s’assurer que notre langue va se perpétuer. Notre parti fera véritablement du français la langue officielle unique dans tous les domaines. L’enseignement devra se faire obligatoirement en français peu importe l’origine ethnique. Notre parti obligera aussi les immigrants à apprendre la langue française et l’histoire du Québec pour qu’ils puissent devenir citoyens au Québec. Cela sera une occasion unique de rapprocher les communautés culturelles autour d’une identité commune, la langue française. De plus, nous veillerons davantage à ce que les services, tant au public qu’au privé, soient offerts dans un français correct. Nous imposerons un affichage uniquement en français pour inciter tous les Québécois à apprendre notre langue nationale. Ainsi, le français pourra reprendre la place qui lui revient.

2. La culture et le patrimoine

On ne peut pas être nationaliste sans défendre notre culture. C’est pourquoi notre gouvernement mettra en place des dispositions qui favoriseront l’épanouissement de la culture québécoise. D’ailleurs, l’augmentation des tarifs douaniers, politique qui sera détaillée plus loin, rendra les produits culturels étrangers plus dispendieux donc moins attrayants. Nous imposerons aussi des quotas qui obligeront les médias diffusant à l’intérieur du Québec à offrir un minimum de contenu québécois. Notre parti créera une société unique qui se chargera de financer les projets culturels au Québec et qui remplacera les organismes fédéraux.

De plus, il est essentiel de protéger notre héritage culturel. Notre passé nous permet de construire l’avenir. Sans lui, notre nation perd son âme. Il faut donc préserver notre patrimoine bâtit ce qui inclut aussi une partie du patrimoine religieux. Notre gouvernement propose donc d’augmenter le nombre de bâtiments déclarés patrimoniaux et d’augmenter les normes régissant la rénovation de ceux-ci. Nous accorderons des aides financières aux propriétaires pour les aider à rénover. Les lieux de culte patrimoniaux qui doivent changer de vocation à cause de la diminution du nombre de fidèle devront conserver leur architecture originale. De cette manière, notre société pourra avancer sans pour autant anéantir son patrimoine.

Enfin, il faut aussi mettre un terme à l’exportation de chefs d’œuvres originaux d’artistes Québécois renommés à l’étranger. Nous entendons empêcher la vente à l’étranger de telles réalisations dans les autres pays. Pour ce faire, nous augmenterons le nombre de douaniers et nous leur offrirons une formation spéciale qui leur permettra de reconnaître ces biens patrimoniaux. Ces productions entrent dans la catégorie des objets qui ne se vendent pas à l’extérieur du Québec. Ces œuvres, qui font partie de la mémoire collective des Québécois, doivent demeurer sur le sol québécois pour que le peuple puisse avoir une chance de les admirer un jour et afin de permettre aux chercheurs d’ici de les étudier en profondeur.

3. Les lois

Le Québec a une société différente du Canada. Donc, les lois qui s’appliquent pour le Canada ne sont pas nécessairement valables pour le Québec. Le Québec doit donc avoir sa propre législation, même à propos des lois qui relèvent traditionnellement du fédéral. Nous nous engageons donc à tenir des votes libres à l’assemblée nationale sur des questions primordiales quant à l’avenir de la nation sur la peine de mort, le mariage gai, l’adoption par des conjoints de même sexe et l’euthanasie notamment. Notre parti s’assurera aussi que les lois du Québec seront respectées par le gouvernement canadien en adoptant une loi qui assurera la suprématie des lois du Québec sur les lois du Canada, tant que nous ferons partie de la fédération telle qu’elle est présentement.

4. La sécurité

Les sentences sont de moins en moins longues au Québec à cause du sous- financement et du manque de cellules dans le système carcéral. Le plus grave est que des criminels récidivistes sont souvent libérés, après un court en prison, sans purger la totalité de leur peine même s’ils présentent toujours un danger pour la société. Afin de régler ce problème, notre gouvernement prendra les mesures nécessaires pour empêcher que des criminels récidivistes dangereux soient remis en liberté.

Nous proposons aussi de réorganiser les effectifs policiers sans engager ou congédier des membres des forces de l’ordre. Dès notre élection, nous débuterons des négociations pour fusionner la GRC à la Sûreté du Québec sous la gouverne du Québec. Nous voulons que les policiers se concentrent davantage à la surveillance et à la lutte contre la criminalité. Le rôle de la prévention, nécessaire, revient à des travailleurs sociaux et celui de la surveillance du respect du code de la route à des contrôleurs routiers de la SAAQ. Ainsi, les services policiers pourront être plus efficaces et se concentrer sur leurs véritables objectifs.

Notre parti propose aussi que le Québec se dote de sa propre armée à caractère défensif. Le Québec ne peut pas être une puissance impérialiste et ne le veut pas. Il est quand même nécessaire que le Québec ait une petite armée pour appuyer les forces de l’ordre en cas de besoin et pour se protéger au cas où une invasion étrangère surviendrait, même si cela est peu probable. Nous n’avons pas besoin d’un arsenal à caractère offensif car nous ne voulons pas être une nation impériale qui imposera sa justice par les armes. Cela dit, nous ne refusons pas pour autant de participer à des missions pacifiques à l’étranger qui aident vraiment la population du pays concerné et non une autre puissance dominatrice. Ces missions devront aussi se faire avec l’accord des populations de la région. Nous consacrerons moins d’argent aux dépenses militaires que le gouvernement canadien (en part du budget accordé à la défense). Nous préférons accorder cet argent à la population. Pour ce faire, nous entamerons des négociations avec le gouvernement du Canada pour que le Québec soit dissocié de l’armée canadienne. Les troupes et le matériel de l’armée du Canada stationnés au Québec seront alors mises sous le contrôle de notre gouvernement.


5. La famille

Pour survivre, une nation a besoin d’un taux de natalité supérieur à celui du Québec d’aujourd’hui. Dans ce but, il est impératif d’aider les familles à élever davantage d’enfants. Nous nous engageons à mettre en place une fiscalité qui sera plus favorable aux familles. De plus, tous les enfants ont le droit à un niveau de vie acceptable qui sera garantie par cette mesure. Il ne faudrait pas que des couples renoncent à avoir un enfant car ils n’auraient pas les moyens. Ceux qui choisissent de ne pas avoir d’enfants doivent accepter de payer plus d’impôts car ils refusent de contribuer à l’avenir de la nation en n’ayant pas d’enfants. Des mesures sociales s’imposent aussi. Notre parti augmentera les places offertes dans les CPE afin de permettre à plus de parents qui le désirent d’envoyer leurs enfants dans une garderie à un coût raisonnable. Bref, il s’agit de remettre la famille au centre des préoccupations du gouvernement.


6. L’éducation

L’éducation sera une des priorités de notre gouvernement. Tous les jeunes ont droit à une éducation de même niveau pour pouvoir démarrer la vie sur un pied d’égalité. Il faut aussi mettre fin à l’apartheid créé par les écoles privées à caractère ethnique. Les jeunes de diverses communautés n’apprennent pas à se connaître, se comprendre et à cohabiter quand ils sont séparés dès leur enfance. C’est pour ces raisons que notre parti nationalisera les écoles et les collèges privés. Les élèves seront alors répartis dans les institutions scolaires sans tenir compte de leur origine ethnique mais plutôt en fonction de la proximité géographique. Les écoles anglaises seront aussi abolies pour assurer une meilleure intégration des anglophones et des allophones, qui fréquentent souvent l’école anglaise même si la loi l’interdit, à la société québécoise. L’enseignement se fera uniquement en français pour les matières de base et l’anglais demeurera la langue seconde apprise par les étudiants. Cela permettra notamment à la langue française, porteuse d’un héritage et de l’unité de la nation, de reprendre la place qui lui revient dans la société.

Les compromis accordés aux élèves issus de communautés culturelles dans les écoles contribuent à l’augmentation des dépenses, créent des fossés entre les jeunes et génèrent de véritables problèmes de logistique en plus d’être souvent injustes envers les autres élèves. Les écoles n’ont pas à aménager des locaux ou les horaires en fonction des pratiques religieuses de certains étudiants. Elles ne doivent pas se plier aux restrictions alimentaires de l’islam ou du judaïsme notamment. Au nombre de religions présentent au Québec, il est impossible d’accéder aux demandes des pratiquants de toutes les confessions. Pour régler ces problèmes, notre parti laïcisera complètement les institutions d’enseignement québécoises. Dès lors, il n’y aura plus de cours d’éducation physique réservés exclusivement pour des femmes de certaines communautés culturelles qui ne veulent pas pratiquer de sports à la vue des hommes. Les symboles religieux ostentatoires comme le kirpan ou le voile islamique seront interdits. De toute façon, ceux-ci seraient bannis en classe normalement s’il n’était pas question d’accommodements religieux. Laisser les Sikhs arborer un couteau à l’école mais l’interdire aux autres est une forme de discrimination. Malgré quelques inconvénients au début, tous seront gagnants de la laïcisation des institutions d’enseignement au Québec.

Les résultats de la réforme de l’éducation sont plutôt décevants. Les résultats scolaires des Québécois sont de moins en moins bons comparés à ceux des étudiants des pays européens. L’enseignement par projet peut être une bonne méthode d’apprentissage mais l’enseignement «classique» est tout de même nécessaire pour acquérir des connaissances élémentaires essentielles. Nous mettrons donc fin à la réforme scolaire actuelle pour mettre en place une nouvelle qui tiendra compte de l’avis des enseignants.

Il est essentiel de bien se connaître avant de partir à la découverte de cultures étrangères. Notre parti accordera donc une place plus importante à l’enseignement de la culture québécoise moderne et traditionnelle dans les cours de niveau primaire et secondaire. Les textes d’écrivains québécois devront être priorisés dans les cours de français, la culture québécoise traditionnelle sera présentée dans les cours d’histoire, les cours d’éthique et culture religieuse devront porter sur la culture religieuse du Québec d’hier à aujourd’hui et les cours de géographie devront porter davantage sur le Québec.

Le sous-financement des Cégeps et des universités met en péril la qualité de l’enseignement et de la main d’œuvre future du Québec. Notre parti s’engage à réinvestir dans le secteur de l’éducation afin d’améliorer la situation. Aussi, il est déplorable que certains individus ne puissent pas se permettre de s’offrir un enseignement supérieur. Tous les gens doivent avoir la possibilité d’accéder à la formation qu’ils désirent si ils ont fait les efforts académiques nécessaires à l’obtention des diplômes y donnant accès. Donc, nous allons attribuer davantage de bourses d’études plus généreuses aux jeunes défavorisés qui entreprennent des études post-secondaires.

7. La santé

Notre système de santé éprouve de sérieuses difficultés depuis quelques années. Il souffre d’un sous-financement chronique et les délais d’attente sont beaucoup trop longs. Certains suggèrent d’adopter un système de santé mixte pour régler le problème. Nous sommes tout à fait contre cette mesure. Cela reviendrait à donner aux riches une chance de plus de vivre comparativement aux pauvres qui n’auraient pas le moyen de se payer des soins dans le système de santé privé. Une société juste ne peut pas se permettre de favoriser certaines personnes parce qu’elles ont davantage de ressources financières sur des questions aussi fondamentales que sont leur santé ou leur vie. Donc, notre parti mettra un terme à l’ouverture actuelle du système de santé au secteur privé. Pour régler le problème, nous proposons plutôt de réinvestir dans le système de santé public afin de garantir à tous un accès à des soins de qualité.


8. L’économie

Les promesses néolibérales sur la mondialisation ne se sont pas réalisées. La classe moyenne ainsi que les pauvres se sont appauvris et les écarts entre les riches et les pauvres ont augmenté. Les augmentations de salaire n’ont pas suivie l’augmentation du coût de la vie. Les multinationales délocalisent de plus en plus leur production vers les pays en voie de développement, obligent donc les syndicats à accepter des baisses de salaire pour leurs membres et acculent les PME d’ici à la faillite. Les ouvriers congédiés se retrouvent souvent dans l’obligation de travailler dans des entreprises liés au secteur des services et qui n’offrent que le salaire minimum le plus souvent. Notre économie est de plus en plus contrôlée par des multinationales étrangères. Les profits sont alors empochés par des étrangers qui les réinvestissent dans leur pays généralement ce qui n’aide en rien notre économie. Plusieurs entreprises ont augmenté le pillage de nos ressources naturelles depuis l’entrée en vigueur de l’ALENA, dont les normes ne sont pas respectées par le gouvernement américain. Notre secteur agricole sera bientôt en péril à cause des politiques de l’OMC, peu importe ce que les partis traditionnels disent. Dans le but d’améliorer la situation, notre parti augmentera progressivement les tarifs douaniers dans certains domaines, se retirera de l’accord de libre-échange et de l’OMC et du FMI qui imposent le libre-échange à outrance, si nécessaire; dès que le Québec sera suffisamment libre pour le faire. L’activité industrielle pourra alors redémarrer au Québec car il sera plus intéressant de produire au Québec et les ouvriers seront en meilleure position pour négocier leur salaire. Il y aura aussi davantage de PME québécoises grâce à cette politique. Bien sûr, certains produits seront plus coûteux, mais les gens auront des salaires beaucoup plus élevés. En fin de compte, les travailleurs seront gagnants. De plus, cette mesure permettra au gouvernement d’augmenter ses revenus avec les recettes des tarifs douaniers au lieu de dépenser de l’argent en versant des subventions à de riches industriels qui n’en auraient pas besoin. De cette manière, le Québec pourra être moins dépendant de l’extérieur pour s’approvisionner et être moins victime des fluctuations extérieures.

À propos de l’aide au développement économique, nous fusionnerons les SADC aux CLD après des négociations avec le gouvernement fédéral pour reprendre le contrôle de notre économie. Cependant, notre gouvernement accordera moins de subventions que nous payons pour de riches multinationales qui menacent de délocaliser pour augmenter leurs profits. Avec toutes ces mesures économiques, nous pourrons être davantage indépendants sur le plan économique.

Ensuite, il est aujourd’hui nécessaire de défendre davantage les petits investisseurs. Nous allons donc renforcer les pouvoirs de l’Autorité des marchés financiers pour éviter que des petits investisseurs soient floués de nouveau. De plus, nous augmenterons le nombre d’employés affectés à l’impôt pour s’assurer que tous paient leur juste part d’impôt. Bref, notre parti oeuvrera dans le but d’éliminer les paradis fiscaux tant pour les individus que pour les entreprises.

9. La taille et le rôle de l’État

Depuis la révolution tranquille, le Québec a été déchiré entre un socialisme étatisant et le néolibéralisme qui prône la réduction de la taille de l’État peu importe les conséquences. Notre parti entend proposer une approche différente. Le Québec a évolué au cours des dernières décennies et certains services qui étaient assurés par l’État autrefois ne sont plus nécessaires aujourd’hui. Nous proposons surtout de légiférer plus pour encadrer le développement économique dans l’intérêt des citoyens. Par exemple, nous adopterons des lois pour que les éoliennes soient construites à une certaine distance des habitations humaines et pour limiter davantage l’établissement d’éoliennes sur des terres agricoles. Par contre, il est maintenant nécessaire que le gouvernement investisse davantage dans des secteurs clés pour notre développement comme l’éducation. Nous allons donc réaffecter les effectifs et les ressources financières du gouvernement où la demande le justifie. Nous fusionnerons aussi quelques organismes d’État pour diminuer la bureaucratie et offrir un meilleur service aux citoyens. Si des réductions du nombre d’employés sont nécessaires, nous nous engageons à le faire de la manière la plus humaine possible par le non renouvellement des employés qui prennent leur retraite notamment. Notre gouvernement mettra aussi un terme à certains PPP qui ne sont pas avantageux pour l’État et qui ne permettent pas d’offrir de meilleurs services aux citoyens. Bref, nous entendons adapter l’État au 21e siècle pour le bien de la population.

10. La dette

Notre parti reconnaît que la dette du Québec prive le gouvernement de revenus à cause des paiements d’intérêt qui occupent une large part du budget. L’argent versé en intérêts à des étrangers devrait idéalement revenir à des Québécois. Cependant, l’état actuel des finances publiques ne permet pas au gouvernement de rembourser la dette. Le seul moyen pour diminuer la dette présentement serait de diminuer les services offerts par le gouvernement à la population ou d’augmenter les impôts, ce qui n’est pas souhaitable. De toute façon, le problème de la dette n’est pas aussi alarmant tel que certains le prétendent. Son poids sur les finances publiques est appelé à diminuer tant que nous maintiendrons un équilibre budgétaire car notre PIB augmente constamment. Notre parti s’engage tout de même à débuter le remboursement de la dette lorsque nos finances publiques seront meilleures. Nous promettons aussi de ne pas diminuer les services rendus aux Québécois par le gouvernement ou d’augmenter les impôts pour diminuer la dette. Le remboursement se fera à l’aide des surplus gouvernementaux et selon la conjoncture économique en vigueur.


11. L’environnement

Le réchauffement de la planète, lié à la pollution et à la destruction de l’environnement, est probablement le problème le plus important du 21e siècle. La survie de l’humanité est aujourd’hui menacée. Un nationaliste se doit aussi de protéger l’environnement pour préserver son patrimoine naturel et s’assurer que sa descendance pourra évoluer dans un milieu naturel sain. Pour régler le problème du réchauffement climatique qui menace les habitants des côtes, donc une proportion importante des Québécois, nous nous engageons à respecter les objectifs de Kyoto et à prendre les mesures nécessaires pour les atteindre. Par exemple, nous obligerons les usines et les fabricants d’automobiles à utiliser des dispositifs réduisant la pollution et l’émission de gaz à effet de serre. Nous mettrons aussi en place des lois pour améliorer la qualité de l’air et des eaux. Le PUNQ encouragera également les municipalités à se concerter au sein des MRC et à réglementer pour augmenter le recyclage ce qui permettra de diminuer les aires d’enfouissement ainsi que les coûts financiers et environnementaux qui y sont reliés. Il s’agit aussi de faire notre part pour le bien-être de l’humanité car la réduction de la pollution au Québec aura des répercussions positives sur l’ensemble de l’humanité.

Il est aussi primordial de s’assurer que nos enfants aient aussi accès aux ressources naturelles québécoises dont nous pouvons profiter aujourd’hui. Pour cela, nous devons exploiter les ressources naturelles de manière pragmatique dans une perspective de développement durable. Nous allons donc imposer davantage de limites à l’exploitation de ces ressources et obliger les compagnies forestières à reboiser davantage. Nous augmenterons la surveillance et les entreprises qui ne respectent pas nos exigences seront fortement mises à l’amende et perdront leur droit d’exploiter des ressources naturelles, tant qu’ils ne répareront pas les dégâts qu’ils auront provoqués. L’adoption de mesures protectionnistes pourra aussi diminuer l’exportation de matières premières à l’étranger. Notre environnement sera alors préservé efficacement pour les générations futures grâce à la diminution du pillage au profit des étrangers.

12. Les relations interculturelles

Depuis quelques années, les communautés culturelles et religieuses minoritaires revendiquent de plus en plus d’accommodements « raisonnables ». Elles font souvent des demandes qui vont à l’encontre des principes de notre société comme l’égalité entre les hommes et les femmes et une justice égale pour tous. Il est impossible de satisfaire toutes les communautés culturelles en même temps. Nous faisons même de la discrimination en accordant des privilèges à certains individus issus de communautés culturelles. Tout cela ne fait que créer davantage de barrières entre les communautés culturelles versus les Québécois de « souche ». Les immigrants doivent s’intégrer à notre culture et non l’inverse. Le Québec ne doit pas renoncer à sa culture traditionnelle pour accommoder ces minorités car on perdrait alors le socle commun qui peut réunir les communautés au Québec et notre identité qui contribue à la riche diversité de la planète. Notre parti va donc mettre un terme aux accommodements « raisonnables » par souci d’équité envers tous les Québécois. La loi doit être la même pour tous. Aussi, nous mettrons la culture québécoise à l’avant plan. Nous allons faire des fêtes culturelles québécoises comme Noël et Pâques des célébrations communes à toutes les communautés culturelles, sans faire référence à la religion catholique pour respecter le principe de laïcité. Ainsi, la culture québécoise pourra conserver son originalité et se perpétuer éternellement tout en rapprochant les diverses communautés qui forment le Québec. C’est une démarche qui montre une ouverture et une volonté d’inclure les immigrants. Les lois multiculturalistes d’où émanent les accommodements « raisonnables » ne font que séparer les Québécois de manière volontaire ou non selon des critères purement ethniques. Nous ne cherchons pas à détruire les communautés culturelles ou les empêcher de célébrer leur diversité, nous voulons simplement les unir autour de la culture québécoise.

Ensuite, notre parti souhaite permettre aux entreprises d’interdire le port de symboles religieux ostentatoires chez tous leurs employés peu importe la confession religieuse. Certains symboles religieux ne peuvent pas être portés dans certaines entreprises pour des raisons de sécurité notamment. Cependant, l’entreprise devra interdire le port de tous les symboles religieux ostentatoires en même temps par souci d’équité. Les entreprises ne doivent pas être obligées d’aménager les horaires ou des lieux de prière en fonction des pratiques religieuses de certains. Elles doivent demeurer libre d’allouer des lieux de prière si elles le désirent. Par contre, elles devront alors consentir à faire de même pour toutes les autres religions. Bref, il s’agit d’être plus équitable envers tous les employés tout en redonnant un peu de liberté aux entreprises.

13. Les relations avec les amérindiens

À cause des politiques multiculturalistes du gouvernement canadien, les amérindiens forment une société à part de la société québécoise. Le gouvernement provincial et le fédéral encouragent même l’apartheid avec le maintien des réserves amérindiennes. Ils accordent des privilèges aux amérindiens (aucun impôt, exploitation illimitée des ressources naturelles pour des soi-disant fins de subsistance, accès gratuit à tous les services de l’État…) à cause de leur liens de sang ce qui est carrément du racisme et injuste envers tous les autres Québécois peu importe leur origine. Ils se plient aux revendications démesurées des amérindiens par manque de courage politique et ont adopté des lois qui leurs permettent de remporter quasiment toutes les causes qu’ils défendent devant les tribunaux. Nos autorités laissent aussi les amérindiens pratiquer des activités criminelles sans intervenir concrètement. Le pire est que ces politiques racistes ne permettent même pas d’améliorer la qualité de vie des amérindiens. De plus, les 2 paliers de gouvernement ne seront bientôt plus en mesure de défrayer les coûts exorbitants liés aux privilèges consentis aux amérindiens à cause de leur taux de natalité supérieur à la moyenne. Notre parti s’engage donc à abolir les privilèges consentis aux amérindiens et à faire respecter la loi dans les réserves pour rétablir l’ordre et la justice. Nous favoriserons aussi l’intégration des amérindiens à notre société pour que nous développions une compréhension mutuelle. Leur intégration favorisera davantage leur développement économique et social que les politiques racistes qui leurs accordent des privilèges. De cette manière, la cohésion sociale sera renforcée, la société sera plus équitable et les amérindiens auront un meilleur niveau de vie.

14. L’immigration

L’immigration a été le pilier de la construction du Québec. Leur intégration a contribué à faire du Québec une nation unique avec une richesse culturelle remarquable. Cependant, les immigrants s’intègrent de moins en moins bien à la culture québécoise. Les immigrants ont tendance à se dissocier de notre société pour en former d’autres à l’intérieur du Québec. Cela affecte grandement la cohésion sociale et la solidarité nationale. De plus, de véritables conflits interethniques risquent d’éclater si notre société continue de se morceler de la sorte. Nous proposons donc de mettre en place un moratoire de 5 ans sur l’immigration afin de faciliter l’intégration des immigrants déjà reçus au Québec. Cette approche est dénuée de tout sentiment xénophobe et s’inscrit même dans une vision humaniste. En effet, il est inhumain de voler les meilleurs éléments des pays du tiers-monde pour notre compte. Notre parti privilégie plutôt d’aider les pays du tiers-monde à se développer que d’inciter leurs habitants à quitter leur pays, afin d’améliorer le sort de ces peuples.

Nous pensons aussi qu’il ne faut plus accepter les immigrants qui pratiquent des activités criminelles ou qui tiennent des discours extrémistes une fois qu’ils sont arrivés au Québec. Cela crée des fossés entre certaines communautés et le reste de la population. Certains modérés issus de communautés culturelles ont même peur de s’exprimer à cause des représailles potentielles des extrémistes de leur communauté. Pour permettre aux modérés de s’épanouir, les extrémistes qui arrivent au Québec devront être déportés. Nous serons aussi sévères avec les extrémistes, nés ici ou non, qui représentent un réel danger pour la démocratie peu importe leur confession religieuse ou leur origine ethnique, en les punissant davantage. Les immigrants illégaux seront également déportés. On ne peut pas permettre à des immigrants d’enfreindre la loi dès qu’ils arrivent au pays. Le laxisme des autorités, fédérales dans ce cas, face à l’immigration illégale incite de plus en plus d’immigrants à venir ici illégalement et à de dangereux individus à suivre cette voie pour venir s’établir ici. De plus, cela rend plus difficile l’intégration des immigrants qui respectent les règles car la capacité d’accueil de la société québécoise est alors dépassée avec l’ajout des immigrants illégaux. Bref, nous proposons de mieux contrôler l’immigration pour le bien des Québécois et des immigrants qui deviendront des Québécois à leur tour.

15. Les affaires extérieures

Notre parti entend donner au Québec sa propre voie en matière de politique extérieure et promouvoir la souveraineté effective des nations du monde sur les plans économique et politique. Nous nous garderons quand même le droit d’intervenir lorsque notre sécurité physique sera directement en danger à cause des politiques de certaines nations impérialistes. Cela dit, nous favorisons plutôt les solutions pacifiques et nous ne cherchons pas à imposer nos idées, ce qui ne peux pas fonctionner de toute façon, pour préserver la souveraineté des peuples concernés. Nous souhaitons plus assurer notre sécurité lorsqu’elle est menacée en limitant le moins possible la liberté des peuples des pays visés. Notre parti ne cèdera pas au chantage de certains groupes de pression politiques ou économiques qui favorisent les interventions militaires pour leurs propres intérêts. Nous tiendrons une politique extérieure la plus neutre et impartiale possible pour éviter que le Québec ne soit pris dans des conflits sauf lorsqu’une nation ou un groupe sont carrément oppressés par un autre groupe.

Le développement socio-économique des pays du sud est aujourd’hui compromis par leur niveau d’endettement élevé. Les politiques du FMI pour améliorer la situation appauvrissent les habitants en réalité et soumettent le pays aux impérialistes étrangers. Nous comprenons très bien pourquoi certains habitants des pays en voie de développement veulent immigrer ici. Actuellement, il est vrai qu’ils n’ont pas vraiment le choix d’immigrer en Occident pour améliorer leur sort. Cependant, cette solution n’est pas souhaitable car elle les oblige à abandonner leur patrie et ne contribue en rien à améliorer le sort de ceux qui y demeurent. Nous croyons plutôt que les PVD doivent se libérer de l’influence extérieure tant à propos de l’économique que du politique. Il faut qu’ils diversifient leurs économies, nationalisent les secteurs de l’éducation et de la santé et peut-être même demander ou forcer les Occidentaux à réduire leurs dettes. Ils devraient aussi affirmer leur souveraineté nationale en adoptant leur propre politique étrangère. Notre gouvernement aidera ces pays qui mettent en place des mesures efficaces pour se sortir du marasme en leur offrant des dons généreux qui permettrons un véritable développement.

16. Le statut du Québec

Le gouvernement du Canada a toujours travaillé à l’assimilation des Québécois francophones. Les lois sur le multiculturalisme et le bilinguisme ne sont que des manifestations de leur volonté de nous assimiler. Le fédéral va même jusqu’à utiliser les immigrants pour nous assimiler et pour donner une image xénophobe au mouvement souverainiste qui refuse la destruction de l’identité québécoise. De plus, le Québec a toujours été une nation différente du reste du Canada sur les plans du social, du culturel et de l’économique. Les politiques fédérales vont donc souvent à l’encontre des intérêts du Québec. Notre nation québécoise doit donc se libérer pour devenir indépendante et être maître de sa destinée. L’indépendance du Québec est le seul moyen que nous avons pour protéger efficacement notre culture face à un Canada oppresseur qui utilise notre argent afin de propager des idées fédéralistes, qui intervient dans nos domaines et qui maintient le déséquilibre fiscal. Nous aurons un gouvernement qui pourra réellement représenter nos valeurs lorsque le Québec sera souverain. Dans ce but, notre parti entend proposer une approche innovatrice. Dès notre élection, nous entamerons des négociations avec le gouvernement fédéral afin de rapatrier les pouvoirs nécessaires à l’application de notre programme ce qui reviendrait à une quasi-souveraineté. Si le gouvernement fédéral refuse d’accéder à nos demandes et fait preuve de fermeture, ce qui est fort probable, nous déclencherons le processus référendaire portant sur la souveraineté du Québec. Si la majorité (50 % + 1) des Québécois se prononce en faveur de l’option souverainiste, nous proclamerons unilatéralement la souveraineté du Québec car le gouvernement fédéral a déjà annoncé qu’il ne reconnaîtrait pas une victoire du camp souverainiste. L’objectif final restera toujours que le Québec accède à l’indépendance totale sur tous les plans. Nous proposons seulement une approche différente des autres partis souverainistes ou autonomistes et qui risque d’apporter davantage de résultats positifs. De cette manière, le Québec pourra réellement être libre et nous pourrons mettre efficacement en place notre plan pour le changement dans l’intérêt du peuple québécois.

Si la majorité des Québécois décidait de devenir indépendant du Canada par voie référendaire, le Québec se constituera en république et abolira la monarchie constitutionnelle britannique. Ce système dépassé représente la soumission du peuple québécois à une puissance étrangère. Il est foncièrement inéquitable et à la limite du racisme. Il en coûte des millions aux gouvernements pour entretenir le niveau de vie fastueux du lieutenant gouverneur et de la gouverneur générale, choisie par de pures visées propagandistes et dans le but de diviser notre nation. C’est une dépense inutile qui prive les Québécois de services auxquels ils ont droit. Nous travaillerons d’ailleurs à abolir le poste de lieutenant gouverneur au Québec suite à des négociations avec le gouvernement fédéral dans les premiers mois de notre mandat. En somme, le Québec doit se libérer de cette monarchie constitutionnelle étrangère et se constituer en république indépendante, tel que notre parti politique le propose.

Conclusion

Finalement, notre parti propose de rassembler les Québécois de toutes les origines autour d’un projet collectif commun qui est de préserver la culture québécoise et la langue française d’une manière permanente. Nous voulons travailler dans l’intérêt des Québécois et de leur avenir et non pour des entreprises étrangères. Seules les mesures radicales que nous proposons permettront au Québec et à ses citoyens d’être indépendants, la pérennité de la culture québécoise et la cohésion sociale sur notre territoire. Le PUNQ propose de véritables changements qui auront un impact positif pour le Québec. Nous allons au-delà du politiquement correct pour chercher des solutions qui avantageront l’ensemble des Québécois. Nous vous invitons à joindre ou à appuyer notre mouvement nationaliste pour l’avenir de notre nation. Il serait aussi intéressant que vous faisiez circuler ce document dans votre entourage. Le programme qui vous a été présenté n’est que provisoire et il pourra être modifié si une majorité est en désaccord sur certains points. Formons ensemble ce nouveau parti et construisons ensemble le Québec de demain. Le futur vous appartient dès maintenant!